Là, tu vois, j’étais peinard devant YouTube, genre comme 80% de ma vie, et d’un coup, ça m’a frappé : mais pourquoi diable je voudrais être youtubeur ? Sérieusement, c’est quoi cette lubie des jeunes aujourd’hui de vouloir faire carrière en streamant des parties de jeux vidéo ou en vloguant leur petit déjeuner ? Petit cours de rattrapage.
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Aujourd’hui, on te balance des stats à tout va : les gosses, ils veulent plus devenir pompiers ou joueurs de foot. Non, eux, ils rêvent d’être youtubeurs ! Genre, passer leurs journées à beugler devant un écran, se faire aduler par une horde de fans en mode groupies, et bien sûr, ramasser du pognon. Sauf que, la réalité, elle est bien plus piquante.
Ces pauvres youtubeurs, ils cravachent, ils bossent des heures sans fin, se font harceler (surtout les filles, ça, c’est cadeau), et finissent souvent dans l’oubli avant même d’avoir atteint le succès. Sérieusement, il paraît que 95% des streamers sur Twitch, ils ont moins de 5 viewers… tu parles d’une carrière. Mais bon, c’est pas eux qui m’intéressent, moi c’est les gros poissons, les Squeezie, ZeratoR, Cyprien et compagnie.
Parce que franchement, ces gars-là, ils font rêver personne. Le mec, il peut plus lâcher un pet sans que ça fasse scandale, il est surveillé de partout. Mais ce qui me fait marrer, c’est de voir à quel point ils doivent se la jouer « lisse » pour pas se prendre un retour de flamme. T’as vu Jeel au Japon avec son histoire de kimono ? Elle insiste mille fois sur le fait que non, c’est pas de l’appropriation culturelle, presque comme si elle demandait pardon à l’avance au cas où les twittos se réveillent en colère un matin. C’est ça être youtubeur en 2024 : s’excuser avant même de savoir pourquoi.
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« Aujourd’hui, c’est vraiment dur de créer du contenu sans se poser 50 000 questions sur ce qui va bien ou pas… On est constamment en train de faire gaffe à ce qu’on dit pour éviter le moindre drama. » — Squeezie
« Les gens ne réalisent pas le travail derrière chaque vidéo. Ce n’est pas juste s’amuser, c’est une pression constante pour plaire aux abonnés et aux algos. » — Cyprien
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Tu me diras, avant, être sur YouTube, c’était être libre, un peu comme être le roi des internets. Aujourd’hui, c’est juste la télé version 2.0. T’es là à te plier aux caprices des algorithmes qui décident si tu existes ou si t’es banni aux oubliettes. C’est un peu comme le communisme, mais en pire, avec des bots en chef de section. Parce que voilà, c’est eux qui tirent les ficelles, et toi, t’es juste là pour danser.
« Il y a des jours où je me demande si ça vaut le coup de continuer… tout peut s’arrêter du jour au lendemain à cause d’un changement dans l’algorithme. » — Amixem
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Bref, non merci, je préfère rester planqué, profiter de YouTube peinard et rigoler des galères des autres plutôt que d’être celui qui doit pondre une vidéo par semaine pour rester dans les bons papiers de « l’algo ». Et puis, entre nous, si demain, Gogole commence à me censurer, je plie les gaules et je vais écrire des articles sur des parchemins. Voilà, problème réglé.
My 2 cents.