Slop : l’amas de boue numérique qui envahit le web (S L O P)

SLOP : L’Invasion Invisible Qui Détruit la Qualité du Web !

🛑 Votre écran est envahi de contenus absurdes ! 🤯

Des articles insipides, des images absurdes, des vidéos sans intérêt… Vous en avez forcément croisé. Ce phénomène a un nom : le slop. Conçus par des IA, ces contenus polluent le web à une vitesse alarmante, noyant les informations fiables sous un océan de vide numérique. Le pire ? Les moteurs de recherche et les grandes plateformes les diffusent sans filtre. Êtes-vous prêt à découvrir comment le slop transforme le web en poubelle digitale ? 🚨

Définition : le terme slop fait référence, en anglais, aux dépôts de boue accumulés dans les citernes des navires. Aujourd’hui, il s’applique à tous ces contenus numériques générés par l’IA qui inondent nos écrans : articles insipides, images absurdes ou vidéos sans le moindre intérêt. Contrairement aux spams, conçus pour capter notre attention de manière directe, le slop se caractérise par son inutilité profonde et son absence totale d’interaction[1].

Quand l’IA déraille : un moteur de recherche qui conseille de mettre de la colle sur sa pizza

Imaginez taper « pizza » dans votre moteur de recherche, et découvrir qu’un « bon » moyen de fixer le fromage consiste à y ajouter une goutte de colle… Voilà un exemple frappant de slop. Autre illustration : ces livres électroniques à bas prix, disponibles sur Amazon, rédigés à la va-vite ou émaillés d’erreurs. Le point commun ? Un contenu vide de sens, généré automatiquement, qui inonde le marché[2].

À l’opposé du slop, on retrouve des textes pertinents, rédigés par de véritables auteurs, et capables de satisfaire pleinement les attentes du lecteur.

Les ravages du slop : du simple désagrément à la menace informationnelle

Au-delà de l’inconfort qu’il génère, le slop menace la fiabilité des informations en ligne. Google, par exemple, a intégré l’IA Gemini dans sa nouvelle expérience de recherche (Search Generative Experience, ou SGE). L’idée est de fournir une « AI overview » pour répondre directement aux requêtes des internautes. Si le concept semble prometteur, il a déjà entraîné des ratés mémorables, comme ce fameux conseil de pizza à la colle[3].

Un enjeu de confiance et de sécurité

La diffusion massive de contenus erronés a des conséquences potentiellement dangereuses. Certains
ebooks sur la cueillette de champignons, rédigés par des chatbots comme ChatGPT d’OpenAI,
fournissent des informations approximatives, voire complètement fausses, mettant en danger les lecteurs
qui s’y fieraient[4].

Simon Willison et la nécessité de nommer le phénomène

Simon Willison, programmeur britannique, est l’un des premiers à avoir mis en lumière l’importance
de ce phénomène, plaidant pour l’adoption généralisée du terme slop. Avant que le mot
« spam » ne s’impose, il était difficile de reconnaître (et de condamner) les messages
publicitaires indésirables. Willison espère que le terme slop jouera un rôle similaire,
aidant le public à identifier et à rejeter les contenus IA de mauvaise qualité[5].

Conséquences économiques et sociales du SLOP!

L’avalanche de slop qui envahit le web a des répercussions bien plus larges que le simple
inconfort visuel. Les annonceurs, par exemple, constatent que la prolifération de ces contenus
médiocres engendre de la confusion : les publicités légitimes se retrouvent parfois associées
à des créations douteuses, diminuant leur impact[6].

Par ailleurs, si la lutte contre le spam a exigé d’importants moyens pour redéfinir
l’écosystème de l’e-mail, la problématique du slop s’annonce encore plus ardue à résoudre.
Les géants de la tech, autrefois garants de la qualité de l’information, contribuent désormais à
la propagation de ce phénomène en intégrant à grande échelle des algorithmes génératifs à leurs
services, à l’exemple de Google et de Microsoft (principal investisseur d’OpenAI)[7].

Vers une nouvelle éthique du contenu en ligne avec le S L O P?

Face à ce raz-de-marée de contenus insipides, l’élaboration d’une nouvelle éthique numérique devient
impérative. Il est crucial que les internautes développent un esprit critique face aux articles ou
vidéos qu’ils consomment. Quant aux grandes plateformes, elles doivent assumer leurs responsabilités
en contrôlant mieux la diffusion de contenus douteux et en faisant preuve de transparence quant à
leurs pratiques.

 

Qui suis-je ?
Samuel Hounkpe-Duffay

Je suis Sam le métèque (tiens prends la SACEM Moustaki), tismey des années 80, viens pas me parler si t’es métis né après 2005+, t’es un fils de meuf à blacks. Connu sous l’A.K.A de japonais-teuton du référencement ou rétro-ingénierie des algos des moteurs de recherche (SPAM). En tant que travailleur de force, bénédictin, janséniste, et adepte des messes a 7h15 des carmélites à Angers je ne vous promets pas la lune, ni Mars (cc Etron Musk). Par contre, je vous promets qu’on donnera le meilleur de nous même. De plus, dans une optique de développement durable (Janko et Aurélien Barrau, comme je sais que vous ne lirez jamais ceci… :p), de capitalisme vert, d’expression néolibérales qui ne veulent rien dire, rien faire, à part continuer à enculer les pauvres, la nature, et la planète, nous vous garantissons une chose, sur la tête de Donald Trump :  un lien planté = une forêt primaire plantée, et des Matcha/Latté gratos pour la toute la French Tech de votre ville + massage ayurvédique bien furrrrr!